Mois: octobre 2008

Comité de lecture régional BD Alternative – le 17 novembre à la Médiathèque de Saint-Raphaël

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Nous vous invitons au troisième opus du Comité de lecture régional BD alternative, fruit d’un partenariat entre l’Agence régionale du livre Paca, l’ABF Paca et les rencontres du 9e Art d’Aix-en-Provence.
Rendez-vous donc :

*Le lundi 17 novembre 2008*
*À la médiathèque de Saint-Raphaël, Centre culturel, place Gabriel Peri,*
*De 13 h 30 à 17 h 00*
*www.bm-saintraphael.fr*

Au programme

– Rencontres avec Benoît Jahan des Éditions Groinge, maison d’édition indépendante des Alpes-Maritimes
– Vos coups de cœur, lectures, découvertes
– présentation de la nouvelle rubrique du site internet des Rencontres du 9e Art, dédiée à ce comité de lecture (bibliographies, annuaires des éditeurs BD Alternative, coups de cœur…)

Merci de confirmer votre présence auprès de :
Aurélie Giordano : aurelie.giordano@livre-paca.org
Ou au 04 42 91 65 21

Silence

« Je me bats beaucoup pour la renaissance des figures de l’amateur » – Bernard Stiegler – Revue Mouvement – Juillet-Sept. 2008

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« La culture en panne de sens » tel était le dossier passionnant de la revue Mouvement opus 48 (Juillet-septembre 2008). Une interview du philosophe Bernard Stiegler introduisait ce numéro :  » Pour une politique sans réserves« .


Bernard Stiegler est partisan d’une économie de la contribution opposée au traditionnel rapport producteur/consommateur : article de pistes et de chemins qui pourraient guider nos pas vers de nouvelles politiques documentaires, vers de nouvelles propositions pour nos publics.

Trois extraits pris au hasard, mais il faudrait citer tout l’article :

« Nous vivons une époque où, du fait de transformations technologiques et industrielles très importantes – Internet, réseaux sociaux, technologies collaboratives, logiciels Open Source, Wikipédia, etc. -, les relations sociales sont en train de muter en profondeur. Cette transformation a des enjeux économiques et politiques immenses, par rapport auxquels les arts et les lettres doivent retrouver leur rôle d’avant-gardes – c’est-à-dire leur véritable sens social, qui n’est ni de distraire, ni de fuir le devenir. »

«  La génération des internautes veut être active et participer à la formation de sa culture, et non se contenter de consommer des produits culturels qui rendent inculte. Il y a là une magnifique promesse à laquelle une politique culturelle doit s’articuler très étroitement. L’avenir du développement de l’Europe, de la France et des idées de ce qu’on appelle l’héritage européen passe par là. Sortons enfin de la patrimonialisation qui conduit à l’enterrement de la culture – comme s’il y avait un passé de l’Europe qu’il faudrait protéger de l’avenir et de la modernité ! »

« Je me bats beaucoup pour la renaissance des figures de l’amateur. Nous nous sommes habitués à avoir des publics de consommateurs : que le public consomme nos produits, et nous voilà satisfaits – il y a de l’audience, comme on le dirait à Tf1. Mais ce public, on a perdu toute relation avec lui, et c’est pourquoi ce n’est pas un véritable public. Nous avons intériorisé un état de fait qui a été installé par les industries culturelles qui ont transformé les publics en audiences, et en important le modèle producteur/consommateur qui venait de l’industrie : d’un côté, vous avez des producteurs professionnels (intermittents du spectacle, universitaires, professions para-artistiques en tous genres), et de l’autre, des consommateurs à qui l’on sert ces productions professionnelles, parfois en y ajoutant la sauce de la médiation ».

Pour compléter ces citations, il faut lire cet interview mais vous pouvez aussi naviguer  jusqu’au blog de Christian Fauré avec citations, émissions et podcasts sur Bernard Stiegler

Voir aussi le site de l’association Ars industrialis dont les cinq membres sont « convaincus que  la situation de désarroi n’est pas une fatalité, et nous voulons contribuer à en produire une intelligence collective, avec pour principale hypothèse de travail l’idée  qu’un élément décisif du malaise contemporain – au sens où Freud parla en son temps d’un malaise dans la civilisation – tient à une mutation de ce que nous appelons les technologies de l’esprit, et, en référence à un texte de Michel Foucault (L’écriture de soi, paru dans …), les hypomnémata de notre temps.


En contribuant à l’émergence d’une intelligence collective, entre nous cinq, qui sommes à l’initiative de l’association ARS INDUSTRIALIS, mais aussi bien sûr entre nous et ceux que notre projet intéressera, et en recherchant les possibilités de débattre avec toutes les compétences possibles, toutes les disciplines, et toutes les dimensions de la société, et toutes les nationalités, dont celles d’Europe en particulier, nous souhaitons devenir une force de proposition, et non seulement de réflexion.


Nous sommes convaincus que la pensée aussi bien que la vie de l’esprit en général – la science, les arts, la musique, la littérature, la philosophie, et en fin de compte tout ce qui relève  de ce que l’on appelle du mot très usé  de « culture » – consiste d’abord  à combattre. Combattre la bêtise, et d’abord sa propre bêtise, ou sa propre inculture. Combattre aussi les  forces de régression qui encouragent la tendance bête inhérente à chacun d’entre nous.
 »

Tout un programme définit dans un manifeste de l’association…

Le mot de la fin avec une autre citation extraite de l’interview de Stiegler dans la revue Mouvement :

 » La culture doit sortir de sa zone sanctuarisée où elle croit pouvoir survivre, jusqu’au dernier coup de boutoir des actionnaires des fonds de pension américains qui finiront par liquider tout çà . La culture est l’avenir du monde industriel. L’enjeu n’est plus le 1% de Jack Lang – qui avait sans doute un sens il y a 30 ans. Il faut être beaucoup plus ambitieux et novateur. Il faudrait consacrer l’essentiel des fonds de développement européens à une nouvelle politique culturelle qui ré-harmonise culture et industrie – au service de l’invention d’un mode de vie européen. Cela pourrait passer aussi par des préconisations telles que proposer des stages aux élus des petites communes pour leur apprendre à ne pas massacrer leurs villages, réévaluer les métiers de la construction et du bâtiment… La culture des gens est d’abord constituée par les modes de vie quotidiens. »

« La culture, c’est d’abord l’aménagement du territoire, c’est-à-dire de l’espace commun.« 

Silence

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Pour commander le numéro de Mouvement (pas disponible dans tous les kiosques !), cliquez ici.

LA LIBRAIRIE INDEPENDANTE : CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCEE

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Vous habitez où ? Reste t-il dans votre ville une vraie librairie ? Une librairie qui ne vendrait pas (uniquement, soyons réalistes) que des piles d’office envoyés par les zéditeurs de Paris ? L’indispensable BHL-MH ? Ah, vous ne saviez pas, ils ne s’aiment pas et ils le disent : de vrais rebelles ! Mince, comment ai-je pu vivre sans avoir les leçons de vie de ces deux êtresvains…euh… pardon… écrivains ?

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Je relaie la pétition ci-dessous pour la défense d’une librairie de BD de Bordeaux : Oscar Hibou.

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« A l’heure où les institutions affirment leur volonté de soutenir la librairie indépendante, à l’heure où notre ministre de la Culture, Christine Albanel, à grand renfort de communiqués et rapports semble en faire une priorité; une toute autre réalité, en totale contradiction avec les discours et ces beaux principes, s’établit, lentement mais sûrement. Une réalité cruelle mais qui semble devenue implacable, inéluctable… et ce malgré les efforts développés par l’Arpel dans notre région qui fait tout son possible, avec les moyens dont elle dispose, pour défendre cette profession.

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LA LIBRAIRIE INDEPENDANTE : CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCEE

LE CAS OSCAR HIBOU


Est-il bien indispensable de rappeler les atouts de la librairie indépendante, la nécessité de sa persistance sur le double maillage urbain et culturel ? Dans le doute, offrons-nous ce luxe, histoire de nous rafraîchir les esprits…
Car ces établissements et leurs équipes, certes commerces de proximité, au rôle social avéré, ne se bornent pas seulement à vendre des livres. Leur rôle et leur implication est bien au-delà de cette seule activité. Ces petites entreprises, souvent spécialisées, sont aussi de véritables acteurs de la vie culturelle, partie-prenantes dans la participation et l’organisation de manifestations et temps forts divers. Leurs libraires sont des partenaires précieux pour l’ensemble des acteurs du livre, des bibliothèques aux artistes, en passant pas les éditeurs pour ne citer qu’eux. Ils effectuent un véritable travail de sélection, de mise en valeur des créateurs locaux, des petites maisons d’édition, etc. Nous allons tous dans ces librairies pour être conseillés, passer un moment convivial, échanger, faire des découvertes, débattre ou au contraire se retrouver dans un univers emprunt d’intimité… Qui n’a pas rencontré un auteur ou une oeuvre grâce à son libraire ? Qui n’a jamais fais la connaissance d’un livre-trésor ou même d’un livre-ovni grâce à son libraire ? Etc, etc, etc. Donc comment prouver davantage que ces professionnels sont indispensables au fonctionnement de ce grand concept de démocratisation culturelle (certes souvent mis à mal, auquel parfois beaucoup ne croient plus) et surtout luttent contre l’uniformisation de la culture ?
Car c’est bien de ce danger dont il s’agit, une menace qui plane et s’installe et risque de régenter le livre comme elle l’a fait pour la musique et plus spécifiquement le disque. Est-ce bien cela que nous voulons puisque c’est vers cela que nous tendons ?
Pouvons-nous sincèrement croire qu’une grande surface culturelle ou même le numérique_qui se profilent comme les deux ultimes options_ pourra nous apporter autant de richesse, de diversité et d’humanité ? Certes non. Et pourtant, la véritable librairie indépendante est en train de disparaître. Le prix unique du livre, récemment chahuté, semble sur la sellette. La masse éditoriale est devenue titanesque. La rotation des stocks, la durée de vie d’un titre et les politiques bancaires sont carrément ubuesques !… Et c’est bien l’ensemble de ces paramètres, en vrac, qui sont en train de faire chavirer la Culture et sa cohorte de métiers. Le livre serait un produit de consommation comme les autres ?
Nous avons vu récemment fermer Bédélire, une véritable institution bordelaise dans la bande-dessinée. Certes, cela nous a très sûrement attristés… Ciné Folie est en train de liquider. C’est bien dommage ! Et c’est bientôt au tour de la Librairie Oscar Hibou (là encore une institution), lâchée par ses partenaires bancaires. Et nous ne parlons que de Bordeaux, qu’en est-il des autres villes, de l’ensemble du territoire national ?

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Pensant que nous n’avons pas encore raté complètement le coche et refusant de croire à toute forme de fatalité, nous appelons tous ceux qui partagent ce sentiment à se mobiliser : qu’ils soient professionnels du livre, bibliothécaires, auteurs, acteurs de la vie culturelle, amateurs de livres, clients, passionnés ou tout simplement citoyens… Car notre démarche, loin de toute pensée élitiste, vise simplement à défendre la dernière librairie indépendante qui a contribué a faire de Bordeaux une place importante de la bande-dessinée, même si à travers cela nous défendons, comme cette librairie le fait chaque jour, une certaine (belle) idée de la Culture.
Merci à chacun de mettre en oeuvre tout ce qui est en son pouvoir pour aider la Librairie Oscar Hibou à ne pas fermer ses portes et aller plus loin dans son entreprise
. »

Le Comité / collectif pour Oscar Hibou

Envoyez votre e-mail de soutien comportant vos nom, prénoms, commune de résidence à :

pouroscarhibou@gmail.com

Ou

en cliquant ICI.

Merci

Silence

Une hérésie : parfois je me surprends à penser… abandonner le modèle de la Médiathèque

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Je sais que c’est une hérésie…

D’autant plus que j’interviens lors de formations de bibliothécaires sur des thématiques autour du web 2.0 régulièrement…

Je me surprends à penser une hérésie …

Et si nous abandonnions le modèle de la médiathèque pour retourner vers des bibliothèques ne comportant que des livres ?

Les bibliothécaires parleraient de leurs lectures…

Les lecteurs viendraient parler des leurs…

d’autant plus qu’il existe un nombre considérable de blogs de lecteurs

On imaginerait de nouvelles interactivités,

On se rassemblerait dans ce lieu nommé bibliothèque pour échanger, partager… nos découvertes

Ça sert à quoi la littérature ?

On ne viendrait pas forcément emprunter

Les lecteurs viendraient parler des leurs… pour prêter les leurs, mix entre le pass’livre et la bibliothèque

Vous avez remarqué, je suis certain… il existe un nombre considérable de blogs de lecteurs

pas des blogs pour dire : j’aime, j’adore, j’aime pas…

Pour preuve le blog de blogoboule et son univers netvibes : la blogoboule de lecture, entièrement consacrée à des blogs de lecteurs !

Pourquoi la bibliothèque n’est-elle plus le lieu qui rassemble les amoureux de la chose écrite ?

Une hérésie, je vous dis…

Où est-ce que j’ai mis ma tablette d’argile ?

Silence

Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls !

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Dans son uchronie nommée « 1984« , Georges Orwell avait imaginé une société totalitaire contrôlant la vie privée des membres de la société au moyen d’un écran, le télécran, sorte d’œil violant en permanence l’intimité de l’individu, système largement popularisé par la figure tutélaire de BIG BROTHER (is watching you). J’ai déjà évoqué ce thème du Grand Frère sur ce blog.

Orwell s’est trompé en partie : oui, la société a une tendance « paranoïaque ? » à imaginer des systèmes de contrôle de ses membres. C’est parfois nécessaire dans le cadre du terrorisme ou autres malversations de la vie en communauté. Ce qu’Orwell n’avait pas pensé, c’était l’arrivée d’Internet et encore moins celle des réseaux sociaux. Facebook, MySpace et autres affidés sont une mine de renseignements, du moins je le suppose, pour les services de police du monde entier. Un paradis de l’indiscrétion basé sur le volontariat. Si le projet  de fichiers Edvige n’a pas fait florès, le principe de récupérer des informations sur nous est facilité par toutes ces informations que nous laissons de notre plein gré. Nous sommes Big Brother. Les réseaux sociaux comme Facebook, MySpace sont les télécrans imaginés par G.O. Nous y allons sans broncher. Go !

La sphère de la vie privée et de l’intime a tendance à se réduire à peau de chagrin. Je réalise actuellement une petite enquête sur Facebook. Je publierai prochainement un billet  sur les avantages et les inconvénients de ces réseaux. Je suis étonné par une chose en postant des demandes d’amis en quantités énormes. Sur mes « 350 » amis actuels, seuls une dizaine d’inconnu(e)s m’ont demandé qui j’étais. Cela en dit beaucoup sur la confiance que nous accordons à ce type de réseaux.

Un confessionnal public, en quelque sorte !

Le Forum des droits sur l’internet et la CNIL ouvrent une large consultation publique : « Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls ! » du 16 septembre 2008 au 15 janvier 2009

Allez y jetez un oeil, voire les deux…

Silence… is watching you…

Débat public sur le projet de loi “création et Internet” le 16 octobre à partir de 19h à la Cantine

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A la suite de Xavier Galaup sur la liste de discussion discothécaires, je relaie cet appel de Fabien Eychenne de la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération) qui nous concerne tous…

Bonjour à tous,

Je me permets de réactiver cette liste de discussion pour vous convier à un débat public sur le « projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet ». Ce débat est organisé par nos amis de La Cantine (Espace de travail partagé, dans lequel la Fing dispose aujourd’hui de ses bureaux) et de Silicon Sentier.

Le « projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet », a été présenté en conseil des ministres le 18 juin 2008 par la ministre de la Culture, Christine Albanel. Il doit être débattu au Parlement à l’automne. Il a pour objet de mettre en place une riposte contre le téléchargement illégal et de créer un fichier national des contrevenants.
 
Dans ce contexte, La Cantine par Silicon Sentier en partenariat avec 11.100.34. Avocats Associés. organise un débat public, suivi d’un vote, retransmis en direct, le 16 octobre prochain à partir de 19h en présence d’experts et de grands témoins.

En attendant le jour J, sur le blog dédié http://happening-juridique.com, vous trouverez une liste non exhaustive d’arguments faisant la promotion du projet de loi et s’y opposant. Ce blog est ouvert, nous vous encourageons à donner votre avis dès aujourd’hui en postant vos commentaires.

Nous lançons également un appel à témoin sur le lien suivant :
http://www.dailymotion.com/video/x6x3nb_pour-ou-contre-le-projet-de-loi-had_news

Alors POUR ou CONTRE ? Faites entendre votre voix le 16 octobre à partir de 19h à La Cantine.

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La Cantine
151 rue Montmartre au 12 du passage des Panoramas 75002 Paris

Attention, nouvelle adresse ! / New coordinates
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Fing – association pour la Fondation Internet Nouvelle Generation
The Next Generation Internet Fondation
Fabien Eychenne feychenne@fing.org
http://www.fing.org / http://www.internetactu.net
151 rue Montmartre – 75002 Paris
CMCI, 2 rue Henri Barbusse – 13001 Marseille
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Soutenez les actions et travaux de la Fing, adherez !

Un blog hilarant : LES LIBRAIRES SE CACHENT POUR MOURIR

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Les flâneries sur le net vous permettent de rencontrer parfois de petits joyaux :

Voici le blog d’un libraire qui « se livre (oui bon…). Les doutes, les joies, les peines et les découvertes sans cesse renouvelées dans ce milieu merveilleux. Ou alors c’est simplement le quotidien d’un mec qui lit des Bds et qui est payé pour ça. »

Extrait : « Un de mes jeunes boulets adore passer son temps à me poser des questions. C’est son truc. Alors moi je n’ai rien contre le fait d’éduquer la jeunesse de notre pays (c’est mon truc), d’autant plus que j’ai un tas de bonnes idées sur plein de choses afin de les façonner à mon image, mais là où il se distingue, c’est qu’il en connaît déjà les réponses.

C’est un petit peu agaçant. » (à suivre)

Cela s’appelle : LES LIBRAIRES SE CACHENT POUR MOURIR

Bonne découverte (si ce n’est déjà fait !)

Silence…