Mois: mai 2008
LIVRES A ADOPTER : c’est le retour de Masse critique 3 de Babelio
Blogueurs lecteurs bibliothécaires, l’opération Masse critique 3 a encore des livres à vous proposer…
On lit, on écrit un commentaire sur le livre, on publie simultanément sur notre blog et sur Babelio la critique du livre.
Simple, non ?
Pour les contacter, cliquez vite ici…
Silence
…intéresser les esprits au sort de l’Esprit, c’est-à-dire à leur propre sort… (Paul Valery)
« C’est un signe des temps, et ce n’est pas un très bon signe, qu’il soit nécessaire aujourd’hui – et non seulement nécessaire, mais qu’il soit même urgent, d’intéresser les esprits au sort de l’Esprit, c’est-à-dire à leur propre sort«
[in La liberté de l’esprit. Regards sur le monde actuel et autres essais / Paul Valery. – Gallimard, 1945. – (Folio essais, n° 106)]
Paul Valery a écrit cela dans les années 30. Toujours d’actualité ?
Silence
Un nouvel univers netvibes d’une professeur documentaliste
Encore un bel univers Netvibes : celui de Jacqueline Valladon : professeur documentaliste…
avec une rubrique nommée TROUVAILLES…
Silence
Voir mon dernier billet qui mis en abyme vous renverra sur les autres billets consacrés aux univers netvibes
Droit d’auteur et extension de la durée à 95 ans pour les disques audio
JE RELAIE SIMPLEMENT CE MESSAGE DE CLAUDINE BELAYCHE PARU SUR BIBLIO.FR au cas où il vous aurait échappé ! Silence
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De : Claudine BELAYCHE <cl.belayche@wanadoo.fr>
Date : Sat, 17 May 2008 09:09:04 +0200 (CEST)
Objet : droit d’auteur et extension de la duree à 95 ans pour les disques
audio
Bonjour à tous,
Dans nombre de pays européens, comme aux USA, on ne parle que de cela ! L’extension de la durée des droits d’auteur, copyright,… à 95 ans (au lieu de 50 actuellement) pour les supports audio, la musique… Les conséquences sur la diffusion de la musique seront importantes. Sachant que , de plus , il sera définitivement impossible de retrouver 95 ans après, les ayants-droit en cas de souhait de ré-édition / re-diffusion… Regardez combien de films sont indiffusables pour des questions de « impossible de retrouver les ayants droits ».
Pour les livres, c’est déjà 70 ans (+ années de guerre en France ) .
Les bibliothèques « médiathèques » ont-elles à se mobiliser sur ce point ?
En tout cas, aux USA, en Finlande, en Suède, toutes les associations font un lobbying actif auprès de leurs parlementaires pour leur en démontrer les conséquences néfastes .
Ci-après le communiqué de l’association finlandaise des bibliothécaires de la Bibliothèque nationale de Finlande, et l’appel à signer une pétition a niveau européen .
L’Ifla a déjà pris position, elle doit être relayée plus largement.
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Dear colleagues in libraries and library associations,
for your information, and especially to the European library professionals, libraries and library associations, the stand by The National Library of Finland and The Finnish Library Association opposing the extension of the term of copyright of the sound recordings from 50 years to 95 years in European Union.
In the USA the extension is already in force. In Europe the EU?s Internal Market Commissioner Charles McCreevy has proposed an extension of the copyright protection of sound recordings from the present 50 years to 95 years. It is important that library associations react and oppose this proposal as early as possible through their representatives in the European Commission and in the European Parliament. This stand has been send to the Finnish Members of the European Parliament and many of them have already answered they will oppose this proposal when it comes to the EU Parliament. There has already earlier been available a petition launched by Electronic Frontier Foundation (EFF) Europe ja Open Rights Group (ORG) http://www.soundcopyright.eu/petition. Over 10 000 people have already signed it. Information on this issue was also published on the IFLA-L on the 14th of April 2008 by Mark Perkins: [IFLA-L] Petition against EU extension of sound recordings copyright.
This is not only a European or American issue but can be spread all over the world. This stand can be freely used as a model by all library associations, libraries or library professionals interested to oppose this proposal.
Claudine Belayche
« Instantanée…importe désormais plus que Réponse… » (Pierre Marcelle)
Dans sa rubrique Moderneries du Libération daté samedi 24 et dimanche 25 mai 2008, Pierre Marcelle s’en prend à la Google attitude qui » a modifié les habitudes et fait changer tous nos outils ? »
Je cite :
« Google […] dévore les neurones. C’est la faustienne illusion de l’universelle connaissance : à toute question, une réponse, et surtout, depuis Google, une réponse instantanée.
Instantanée, surtout, qui importe désormais plus que réponse, quand l’intime certitude de la possibilité d’une réponse occulte de plus en plus naturellement la raison d’être de la question. Ainsi nous installons-nous dans une paresseuse procrastination. »
Procrastination : n.f. Tendance à tout remettre au lendemain… dixit Le Robert…
Pour mémoire
Silence
Jubilation 10 : « Si un livre vous ennuie, ne le lisez pas » (Jorge Luis Borges)
« Je crois que la formule « lecture obligatoire » est un contresens ; la lecture ne doit pas être obligatoire. Parle-t-on de plaisir obligatoire ? A quoi bon ? Le plaisir n’est pas une obligation, c’est une quête. Bonheur obligatoire ! Le bonheur aussi est une quête. J’ai été professeur de littérature anglaise pendant vingt ans à la faculté de philosophie et de lettres de l’université de Buenos Aires. J’ai toujours donné ce conseil à mes étudiants : si un livre vous ennuie, abandonnez-le ; ne lisez pas un livre parce qu’il est fameux, ou moderne, ou ancien. Si un livre vous semble ennuyeux, laissez-le ; même si ce livre est le Paradis perdu – qui pour moi n’est pas ennuyeux – ou Don Quichotte – qui pour moi ne l’est pas davantage. Mais si un livre vous ennuie, ne le lisez pas ; c’est qu’il n’a pas été écrit pour vous. La lecture doit être une des formes du bonheur : voilà pourquoi je conseillerais aux possibles lecteurs de mon testament – que je n’ai d’ailleurs pas l’intention de rédiger – de lire beaucoup, de ne pas se laisser effrayer par la réputation des auteurs, de rechercher un bonheur personnel, un plaisir personnel. Il n’y a pas d’autre façon de lire. »
Jorge Luis Borges dans Borges para millones, entretien à la bibliothèque nationale de Buenos Aires en 1979.
Parfois, on tombe sur ce genre de texte… et on est content…
Silence
La lecture est un paysage…
La lecture est un paysage…
…un petit village dans la campagne…
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En fait, mon image du haut représente plutôt ça :
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Le nombre de fois qu’un article de ce blog a été lu, avec des pics qui ressemblent à des ifs, des phases stables pour les fermes, masures et autres granges…
Est-ce moins poétique ?
Grange ? Vous avez dit grange, celle qui contient mille et un fourrages pour nourrir quelques vaches !
Allez vous promener dans ce pâturage : Publie.net, nouvelle expérience dûe à l’activisme de François Bon. Qui regroupe des auteurs (souvent publiés dans de grandes maisons d’éditions) sur le mode de la coopérative. Qui éditent leurs textes eux-mêmes et sur le net, mon bon monsieur, ma belle dame. Pari sur l’avenir du pdf et autres zibooks ou kindeuls? Cette info parue dans le touffu site Actuallité leur prouverait qu’ils ont raison. Le principe :
« la littérature contemporaine s’installe dans le numérique !
Des auteurs contemporains de langue française se réunissent pour éditer et diffuser leur travail via les supports numériques. A un tarif unique de 5,50 euros le téléchargement, ou 1,30 euros les formes brèves, publie.net propose une large sélection de récits, fictions et poésie d’auteurs contemporains, d’essais critiques et de recherches texte-images. Préparation, mise en page et formats pour la meilleure lecture possible sur votre ordinateur (PDF interactif), ainsi que sur les nouveaux lecteurs numériques.
La coopérative redistribue à chaque auteur 50% des prix téléchargement.«
Je ne vais pas redire ce qu’Hubert Guillaud sur sa Feuille de l’homo numericus a très bien dit dans son billet « La main à la pâte« . Il cite Francois Bon: » Il est de notre responsabilité d’installer dans les pratiques numériques les contenus qui nous importent, et c’est tout de suite.« . Dans un autre billet, Hubert avait publié un manifeste de l’éditeur numérique.
Toutefois…
On entend souvent cette phrase : l’édition musicale traverse une crise ! … Certes ! … Mais laquelle ? La crise actuelle est sans doute plutôt celle des intermédiaires, du modèle des majors attaqués par des artistes plus matures juridiquement, plus soucieux de leurs intérêts et aussi grâce à la facilité de publication et des outils mis à disposition sur Internet. Même s’il n’y a jamais eu d’époque aussi riche musicalement, le travail des éditeurs musicaux est en crise. Peu importe que l’on pense du bien ou du mal de leur travail, nécessaire ou pas…
Pour l’édition de textes, Publie.net marquera-t-il le début d’un nouveau modèle d’édition ? Il est aujourd’hui trop tôt pour le dire, mais voici une des premières expériences d’écrivains (solitaires ?) qui se regroupent pour éditer sur le net et dans un autre registre que le site Lekti-écriture qui lui, rassemble des éditeurs (50) dits petits ou indépendants (au choix !), soucieux d’investir ce nouveau continent.
Les modèles traditionnels de l’économie de la culture sont remis en cause. Mais ces intermédiaires ne restent pas les bras croisés. A propos de la concentration actuelle des industries culturelles et de l’information en général, Hervé Le Crosnier parle de vecteurs et de vectorialisme pour décrire la constitution de ces nouveaux modèles, de ces nouveaux cartels : « Pas seulement un nouveau modèle économique, mais bien une économie entière qui ré-organise le monde des informations, de la communication… mais surtout demain le monde de la production et l’organisation de la vie publique. Avec de nouveaux béhémots industriels capables de dessiner à la place des citoyens les formes de « régulation » et de contrôle… si nous n’y prenons garde. » Et :
« Ajoutons aussi que la constitution de vecteurs qui peuvent disposer à la fois des revenus publicitaires, de la maîtrise des contenus et, même si on n’en parle pas assez, de l’autonomie de leurs infrastructures (serveurs et de plus en plus réseaux) fait par ailleurs peser le risque d’une balkanisation de l’internet.
Le débat sur « la neutralité du réseau » a suscité chez les grands vecteurs, qui ont pris la tête de la campagne, la volonté de s’affranchir des « common carriers » qui ont fait le succès de l’internet (construction coopérative, chacun apportant sa contribution au réseau global, ce qui a permis, malgré les nombreuses annonces catastrophiques, de rendre très rares les phénomènes d’engorgement) ».
Publie.net, Lekti-écriture ou une librairie en ligne comme bibliosurf représentent-ils des micro-résistances ou un espace qui continuera d’exister malgré ces entités dominantes ?
Micro-résistance, oasis ou petit village à la campagne ? Ces trois heureuses initiatives ont finalement le même problème que les majors et autres vecteurs : faire connaitre leur travail, les écrivains ou artistes qu’ils proposent ? Et, nous, professionnels de la culture, notre mission est de les aider à exister dans nos médiathèques.
Alors, par exemple, il faut soutenir, encourager, acheter, et lire, et parler du Matricule des Anges qui depuis fin 1992 défend une certaine littérature contemporaine. Jetez votre deuxième zoeil sur le blog de TG, alias Thierry Guichard, le meneur d’histoires des anges. C’est grâce à lui que j’ai découvert le travail de François Bon en achetant le numéro trois du Matricule qui était consacré à son Temps machine en avril-mai 1993. Qu’ensuite, j’ai eu envie de faire un blog autour de Rick Bass et des natures writers à cause de son récent numéro sur RB et qui m’a permis de rencontrer une conteuse et de co-animer ce blog. Qui a dit que le virtuel isolait ? Qu’enfin j’ai sous les yeux le n° 93 dédié à Antoine Emaz, un poète pour qui la poésie sert à respirer…
Emaz parle beaucoup de murs dans les textes de l’anthologie que je viens de me procurer (Caisse claire : poèmes de 1990-1997 aux éditions Points Poésie). Murs ? Pas du Wall de Facebook qui se veut comme un tableau pour « mieux »communiquer (on est un réseau social ou pas !) mais murs qui contraignent, qui étouffent…
« Il n’est pas facile de continuer, d’écrire ou lire encore
devant
le mur »
(Poème du mur, in En deçà. – Antoine Emaz. – Fourbis, 1990)
Murs qui empêchent justement de respirer…
La lecture est un voyage… je ris… j’ai un dictionnaire de rimes à côté de moi…
François Bon, si par hasard, au gré de vos pérégrinations zinternetiennes vous passez par ici, quand est-ce qu’il sort votre bouquin sur Led Zeppelin ??? …tiré de vos émissions de y a déjà quek’temps…
Bon, je termine ce billet sinon je ne sais pas de quoi je vais vous parler…
Divagations et vagabondages sont les deux mamelles du Web…
Silence
« Jusqu’à Tombouctou » un carnet de voyages de Michel Jaffrennou et Henri Gougaud ou un livre sur la diversité culturelle en action
Qu’ont en commun la chaine franco-allemande Arte, le magazine Mondomix, les radios France Culture, France musique(s), TSF ou FIP, les éditions Frémeaux associés et leur librairie sonore… avec Michel Jaffrenou et Henri Gougaud, auteurs du livre « Jusqu’à Tombouctou » publié par les éditions d’Arte et celles du Point d’exclamation ?
Ils sont tous des militants actifs et convaincus de la promotion d’une diversité culturelle en actes plutôt que de paroles. Diversité culturelle : expression grandiloquente, à la mode, que l’on emploie partout à tort et à travers, dans les discours, mais dont on voit finalement si peu la réalisation concrète… En ces temps de menaces sur les politiques culturelles, tous ces acteurs cités plus haut, créent des micros résistances au conformisme consensuel ambiant.
Ainsi ce carnet de voyages dessiné, collé, écrit de Michel Jaffrennou : Jusqu’à Tombouctou, avec des textes du conteur Henri Gougaud. Ce carnet n’est qu’un élément d’un projet plus vaste : la réalisation d’un film autour de trois musiciens africains :
« Les trois grands artistes maliens, Habib Koité, Afel Bocoum, et le groupe de femmes Tamasheks Tartit, ont décidé de créer le groupe « Desert Blues », pour chanter l’union du Mali, dans la diversité de tous ses peuples. La réunion sur une même scène de 3 artistes issus d’ethnies différentes – Bambara, Songhai et Tamashek – représente un véritable symbole au Mali, un pays où les sècheresses provoquent des affrontements civils.
Pour créer un univers visuel qui rende compte de leur parole, de leur imaginaire, de leur humour, l’artiste et réalisateur Michel Jaffrennou (voir son interview) est allé à leur rencontre, de Bamako à Tombouctou, dans le pays mandingue, sur les rives du fleuve Niger… Dans ses carnets de voyages il a dessiné le soleil, le sable, le fleuve, des djinns et des génies… Il a ramené la lumière et la magie du Mali pour devenir leur « griot » des pixels, pour concevoir des images qui s’entrelacent avec la musique et se métamorphosent pour nous faire voyager dans la poésie musicale de Desert Blues. »
Le livre « Jusqu’à Tombouctou » est donc un des éléments (avec le film, le DVD, le spectacle) de ce travail qui a duré pendant plus de deux ans. Il réunit les dessins et les réflexions de l’auteur auquel il associe des contes africains de Henri Gougaud.
Marc Bénaïche, le responsable de Mondomix écrit ailleurs dans l’éditorial du magazine de mars 2008 :
« Notre société est tellement obsédée par l’individualisme que nous sommes devenus une société de narcisses qui s’abiment dans la contemplation de leurs propres images, et qui atteint profondément la gouvernance même de notre société. Force est de constater que le narcisse supporte mal l’intérêt général, il y voit une entrave à son bien être et à sa sublimation. Le narcisse aime critiquer les initiatives collectives et solidaires qui par définition sont « mal gérées » et « dispendieuses ». Le narcisse veut liquider ces initiatives car elles le renvoient à son propre égoïsme. Aujourd’hui, une profonde remise en cause de notre système social et culturel est en cours. Et même si tout le monde est d’accord pour que l’État soit plus efficace, moins coûteux et mieux géré, pourquoi tuer des initiatives généreuses et si peu chères ? »
Ce livre n’est pas un livre de narcisse mais il illustre à merveille ce proverbe africain cité dans l’éditorial de Mondomix :
« Si tu veux aller vite, marche seul
et si tu veux aller loin, marche avec d’autres ! »
jusqu’à Tombouctou… par exemple…
Silence
Cette critique est publiée dans le cadre de l’opération Masse critique du site Babelio.
La bibliothéque numérique de Lille : déjà 6000 images en ligne…
La Bibliothèque municipale de Lille met en ligne sa bibliothèque numérique.
La consultation en ligne d’un ensemble de documents représentatifs des collections patrimoniales de la Bibliothèque municipale de Lille devient désormais possible.
Sont proposées plusieurs milliers d’images issues des fonds iconographiques et photographiques (représentations des monuments de Lille et de la région, étiquettes de fil, fonds Le Blondel, Blanquart-Evrard).
Les manuscrits médiévaux sont également représentés : Evangéliaire de Cysoing, psautiers, manuscrits de la Toison d’or ou de la Table ronde… Quelques numéros de la presse ancienne viennent compléter cette mise en ligne.
La bibliothèque numérique de Lille est une application SDX (= un moteur de recherche documentaire pour corpus de documents XML) conçue par la société AJLSM.
Pour l’encodage initial des documents, la bibliothèque numérique de Lille a fait le choix de l’IPTC (International Press Telecommunications Council) Metadata for XMP pour les images et de l’EAD (Encoded Archival Description) pour les dossiers. Ces métadonnées sont transformées en enregistrements Dublin Core selon le schéma RDF.
Le résultat est une présentation agréable à l’image du site des Bibliothèques de Lille (Clair et minimaliste).
Deux choix d’affichage : en .jpg, les images peuvent s’enregistrer. En les transformant en .pdf, vous pouvez les imprimer.
La recherche des images est possible à partir de quatre index (Titres, auteurs, sujets, références). L’indexation Rameau est utilisée. Un nuage de tags aurait ajouté un air peut-être plus actuel… mais c’est un autre débat…
Silence
« Sometimes, you’re the salt in my coffee » est un nouveau blog mais dessiné par la bibliothécaire acarîatre…
La bibliothécaire « acariâtre » de 24 ans, auteur du (feu) blog « Tout aigre tout miel » qui déversait allègrement ses aigreurs sur le dos des enfants, des vieux, des autres, bref, de tous ceux qui étaient son cher public, se retrouve de nouveau dans le rôle de la bibliothécaire acariâtre dans une version entièrement dessinée.
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Elle précise : « ce blog s’adresse à tout le monde, mais est dédié avec une tendresse toute particulière à mes collègues bibliothécaires d’ici ou d’ailleurs« .
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Un conseil : faut pas lui laisser de commentaires évoquant un aspect de nos métiers…
sinon…
Donc, jetez un oeil à :
Sometimes, you’re the salt in my coffee
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Elle a un joli coup de crayon…
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Silence
Un nouvel Univers netvibes de bibliothèque publique : celui de Digne-les-bains (04)
Un nouvel Univers netvibes est en place depuis quelques jours en bibliothèque : celui de la médiathèque intercommunale des 2 vallées à Digne-les-Bains.
« La médiathèque intercommunale de Digne-les-bains a mis en place une sitothèque sous la forme d’un univers Netvibes (agrégateur de liens et de flux RSS)
L’objectif de cette page publique est de s’inscrire dans une mission de service public de proximité d’une médiathèque publique en rassemblant des liens Internet utiles aux usagers et aux bibliothécaires pour répondre à leurs questions. L’accent a été mis sur :
– un aspect local et territorial (recensement des administrations et des centres associatifs et culturels autour de Digne),
– un aspect plus large d’information, d’actualité et de vie pratique (sites des structures officielles, sites d¹aide dans la recherche d’emploi et sites de formations en ligne).
La médiathèque a construit une page assez dense de signets dans la perspective d’encourager les usagers à construire leur propre bibliothèque de favoris. » (D’après le message paru dans biblio.fr)
J’avais pas repéré celui des bibliothéques de Brest, il est là. (Merci Hubert !)
Voir mes précédents billets sur les univers netvibes, c’est ici.
Enfin, en tant que bibliothécaire, vous pouvez créer votre propre outil de veille et le partager avec vos collègues. C’est ce que notre collègue de bibliobsession a fait.
Bravo à eux…
Silence