Mois: décembre 2007

La chute de la lecture aux USA sur nonfiction.fr

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Dernier billet de l’année 2007 :

en provenance du site nonfiction.fr : sur la chute de la lecture aux Etats-Unis

« Dans tous les cas, cette nouvelle étude vient confirmer une chute significative dans la pratique de la lecture aux Etats-Unis. On peut, si l’on est optimiste, anti-américain et nationaliste, se contenter de moquer les Américains et voir confirmer ses thèses sur l’inculture galopante aux Etats-Unis. On peut être plus pessimiste et s’alarmer d’une étude majeure qui vient peut être annoncer une évolution similaire en Europe. Dans tous les cas, Reading at risk II, est un tournant pour la pratique de la lecture. Et cela devrait sinon inquiéter, du moins intéresser tous les défenseurs du livre en France. « 

Bonne année à vous, ami lecteur…

Silence

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Des univers netvibes à foisons : exemples de pages de veilles… publiques !

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Depuis le déluge …(du Web 2.0)

L’agrégateur de flux RSS ou tisseur de liens comme l’a proposé un jour Dbourrion, le taiseux bavard, s’est dorénavant imposé comme un outil de veille indispensable et pas seulement comme outil de veille personnel.

Comment vivre maintenant sans ?

Dans un précédent billet sur Biblioflux et Discoflux, je vous disais tout le bien de ces deux propositions. Grâce à elles, j’ai découvert et utilise désormais netvibes quotidiennement. (N’hésitez pas à me signaler d’autres initiatives pour que je puisse les ajouter à ce billet !).

Donc, Netvibes vous permet de créer votre propre page de veille sur : www.netvibes.com.

Sur le site Le Romanais : agir local, penser global, Hubert Guillaud explique comment créer son univers Netvibes. Vous pouvez ensuite vous abonner à d’autres univers sur votre page personnelle que vous pouvez nommer comme bon vous semble. L’univers que d’autres appellent la bibliothèque…(Borges). C’est pas pour être pédant cette citation… j’aime bien cette idée d’univers…

Cette page personnelle de veille peut le rester… personnelle mais elle peut devenir publique… pour proposer à vos publics, les sites que vous avez repéré sur tel ou tel thème… On en revient au principe du bookmarking social, illustré par del.icio.us qui permet de partager ses favoris ou ses signets (pour le dire comme la BNF). Bref, avec un univers netvibes public, vous proposez votre veille (et votre expertise) sur un ou plusieurs sujets.

Voici le résultat de mes pérégrinations. Celles-ci, j’espère, vous convaincront de la puissance de cet outil (pas seulement pour la veille) et de l’utilisation que nous pourrions en faire en bibliothèque.

D’abord, honneur aux blogueurs de Romans-sur-Isère, foyer français 2.0 de tant d’initiatives intéressantes (comme Touti Frouti qui relient les biblioblogs institutionnels en fédérant leurs flux)

Une page de veille à destination du territoire local et de ses habitants : les romanais, sorte de journal numérique des flux locaux…

« L’Association des internautes romano-péageois – http://www.lesromanais.fr – vous propose cet agrégateur personnalisable qui vous permet de suivre tous les fils RSS disponibles sur Romans-sur-Isère et les environs. Vous pouvez créer de nouvelles pages, déplacer les blocs pour les organiser comme bon vous semble. Quand les titres sont en gras, c’est qu’il y a de la nouveauté que vous n’avez pas lu.« 

Le citoyen romanais ou de ses environs peut utiliser cette page tel quelle, il peut aussi la paramétrer au gré de ces centres d’intérêts… Un bel exemple de visualisation des ressources locales…

Par contre, celui-ci pourrait être utilisé pour un service infos et actualités de bibliothèques : il propose une page de veille sur l’économie et les finances.

« Cet univers a été réalisé dans le cadre d’un exercice d’étudiants documentalistes (www.ebd.fr). Il complète un dossier documentaire sur l’apport du web2.0 dans les stratégies de veille. Cet univers se veut être l’écho dans le secteur économique et financier de celui de l’association juriconnexion dans le secteur juridique : http://www.netvibes.com/juriconnexion »

Enfin, un éditeur, Milan Jeunesse propose de faire découvrir les nouveautés de ses revues à destination des 8-13 ans : outil de promotion, certes, mais aussi outil d’information dynamique.

Si vous voulez retrouvez d’autres univers, voir les univers en français ou encore l‘écosystème netvibes.

Encore ?

Pour en savoir plus, voici un billet critique : Que cache netvibes derrière ses univers ?

Enfin, sur le blog de netvibes, vous pouvez suivre l’évolution en cours, vers un nouveau netvibes : Ginger, un nouveau Facebook ?

J’avais oublié un exemple proposé sur le blog de bibliobsession : utiliser netvibes comme outil territorial et professionnel. il s’agit du portail de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelynes : mon e-space.

Donc, si je résume, après nos portails de bibliothèques omniscients (qui ne sont pas encore tous en 2.0), le chemin nous conduit directement vers le portail personnalisé par l’usager : la page personnelle… C’est cela, l’usager au centre ? Nous proposons… il dispose…

En attendant, deux mots : ESSAYEZ et IMAGINEZ…

Silence.

[Pensez à lire les commentaires qui apportent des compléments d’informations]

__________________________________

Trois exemples plutôt destinés à une veille professionnelle :

Biblioflux. – créé par Willy Tenailleau. – Un article récent du BBF n°6 de 2007, écrit par Willy T. et Marie Guinchard vous dit tout.

Discoflux. – créé par Xavier Gallaup sous Portaneo, une solution open source.(Précision apportée par dbourrion)

DocVibes – créé par Béatrice Cacace – Michaël Couraillon – Voir ici.

Enfin, l’annuaire des univers netvibes

Comme les situations monopolistiques ne sont jamais à conforter entièrement, jetez un oeil sur d’ autre alternatives :

Protopage,

original signal web 2.0,

pageflakes,

 

Connaître les publics 2 : une enquête sur les blogueurs francophones réalisée par Nowhere else 2.0

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Le site Nowhere else 2.0 a réalisé une enquête sur un échantillon de 204 blogueurs et blogueuses francophones.

Voir tous les résultats publiés depuis le 15 décembre 2007.

Je sélectionne celle-ci :

10 : Combien de temps les blogueurs francophones consacrent ils au blogging ?

La majorité des sondés soit 68% (139/204) se consacrent au maximum 2h par jour au blogging.

1% (3/204) d’entre eux parviennent tout de même à consacrer plus de 10h par jour soit 70h minimum par semaine à cette activité!

temps_nowhere.jpg

Silence… il dort !

Les 10 ans des Signets de la BNF

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Avant le déluge du web 2.0 , il y avait les signets comme ceux de la BNF créés à l’automne 1997. Bonne anniversaire et 10 bougies à souffler !

« Les Signets de la Bibliothèque nationale de France proposent une sélection commentée de ressources accessibles par Internet, choisies par les bibliothécaires de la BnF. L’objectif des Signets est de sélectionner, d’ordonner, de décrire et de maintenir à jour une collection limitée de ressources importantes, de qualité contrôlée et d’usage courant. Plus de trois mille quatre cents ressources sont signalées, sous plus de huit cents catégories. Les Signets ne cherchent donc pas à rivaliser avec les énormes répertoires commerciaux d’Internet (dmoz, Yahoo !, LookSmart…), qui visent l’exhaustivité. Les ressources signalées sont majoritairement issues du Web. Cependant, Les Signets proposent occasionnellement des services Telnet (catalogues de bibliothèques principalement), des listes de discussion diffusées par messagerie électronique, etc. Les ressources entièrement payantes ne sont pas retenues. « 

Ce travail remarquable est TOUJOURS une source professionnelle de référence et un exemple d’outils disponibles pour nos médiations.

 

Pour être complet, la Bibliothèque nationale de France avait participé à :

Renardus

Le projet Renardus, qui a commencé en janvier 2000 et s’est achevé en juin 2002, a été financé par la Commission européenne. Le service réalisé fournit à l’usager un guichet unique pour l’accès à plus de 60 000 ressources Internet de haute qualité, sélectionnées par les douze répertoires participants. Ce projet a en outre fourni un important travail technique, dont les résultats publics sont accessibles sur le site. La structure de projet a laissé place le 28 juin 2002 à un consortium officiel permettant la mise à jour régulière du service Renardus désormais hébergé à la BU de Göttingen. Voir le powerpoint qui présente le projet.

 

 

Le site renardus.org n’est plus accessible. Quelqu’un est-il au courant ?

Silence.

 

 

L’accès à Internet dans les états membres de l’Union Européenne

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49 % des français ont un accès Internet à la maison. 39 % utilisent au moins une fois Internet dans la semaine…

Et nos concitoyens européens ?

Pour le savoir, cliquez ici

et n’oubliez pas de télécharger :

Utilisation d’Internet en 2007 : Ménages et particuliers (données 2007) – Eurostat

Des chiffres à connaître…

Silence…

on compte…

Utiliser les outils du Web 2.0 en bibliothèque : un blog de comité de lecture et un blog de prix littéraire local !

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Je vous préviens, c’est mon obsession du moment : comment utiliser les outils du Web en bibliothèque ? Je n’en dors plus… (enfin, si quand même…). Voici deux initiatives à partager :

Depuis peu, en novembre 2007, la BPI en liaison avec le festival du premier roman de Chambéry a créé un blog au titre certes explicite, toutefois un peu triste (?) :

Bpi – Blog 1er roman.

On y trouve :

  • un compte rendu de chaque réunion du comité (catégorie “Rencontres”)
  • les critiques émises sur chacun des livres lus (Catégorie “Premiers romans”)

Je trouve l’idée intéressante car elle permet évidemment la participation, la réaction.

 

***

Deuxième proposition : le Blog De la plume à l’oreille.

Projet autour de la lecture concernant les 3ème et seconde du bassin de Fréjus – St Raphaël – St Tropez.

« Ce projet lecture est né maintenant il y a 4 ans. Il réunit autour de lui plusieurs collèges et lycées du bassin de Fréjus – St Raphaël, s’étendant du golf de St Tropez à l’arrière pays, autour de Fayence et de Montauroux. Ce sont les élèves de 3ème et de seconde qui sont concernés par ce projet. Il comprend aussi les médiathèques de Fréjus et St Raphaël, partenaires à part entière du projet.

Les professeurs documentalistes, de lettres et les bibliothécaires des deux médiathèques de Saint-Raphaël et Fréjus se réunissent régulièrement en Comité de lecture, afin de:

  • sélectionner 5 livres de littérature jeunesse de qualité et très récents ;
  • se mettre d’accord sur le calendrier des animations ;
  • discuter des modalités de mise en place de l’action.

Le but est de faire rencontrer un des auteurs de la sélection aux élèves. Les élèves sont aussi invités à visiter les médiathèques. Des animations autour des livres de la sélection y sont alors proposées.« 

 

Montrer des expériences concrètes est l’un des objectifs de ce blog. Pourquoi les bibliothèques françaises ne communiquent pas autour de leurs expériences, à l’exemple de leurs consoeurs anglo-saxonnes ou nordiques ?

Comment relier toutes ces initiatives autour de la lecture ? Intéressant toutes ces expériences de critiques et de partages de lectures sur le web par des lecteurs anonymes ou pas, qui utilisent des sites comme Librarything, l’Agora des livres, Babelio ou Zazieweb, ou bien qui créent leur propre blog. Je suis fasciné par cette richesse, ce besoin de communication…

Pourquoi la bibliothèque n’est-elle pas au centre de cet univers là ?

Quels sont donc ces Copernic qui ont décentrés les bibliothèques pour en faire des satellites de la galaxie de la connaissance ?

(Prochainement, un billet synthétique sur les blogs de lecteurs)

Silence…

On lit…

 

 

 

Connaître les publics de bibliothèques… c’est Babelthèque une expérience de la Médiathèque de Lorient

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Un atelier audiovisuel a été organisé par la Médiathèque de Lorient en partenariat avec la Délégation régionale Jeunesse et Sport de Bretagne. Cette animation, sous la direction d’un cinéaste, était proposée gratuitement à des stagiaires de tous horizons du 19 au 24 mars 2007.

Ce stage a illustré la thématique d’ « Image et son d’ailleurs » et se concentrant sur la réalisation d’un reportage sur les publics internationaux.

Cet atelier mené par Hubert Blanchard, réalisateur, Philippe Niel, conseiller pédagogique de cinéma pour la DRJS, et le personnel Image et Son de la médiathèque s’est articulé autour de trois grands axes :

apprentissage de l’écriture du scénario documentaire

– apprentissage du tournage et de l’interview

– apprentissage du montage.

Au terme de ce stage, ont été produits un documentaire de 32 minutes, « Babelthèque » et une fiction de 4 minutes, « Kiproko ».

La vidéo présentée est sous le lien suivant :  Babelthèque. Elle dure 32 minutes.

 Silence…on tourne…

Zaziweb et la médiation 2.0… a besoin de nous…

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Je relaie entièrement le message d’Isabelle Aveline, créatrice et responsable du site Zazieweb (message paru dans Biblio.fr le 12 décembre 2007) qui fait une proposition à tous les professionnels du livre :

ZazieWeb existe depuis Juin 1996 sur la toile de l’internet culturel francophone. Conçu comme une véritable plate-forme d’échange, d’information et de mise en relation, chaque lecteur y crée son espace, définit son profil de lecture, commente sa bibliothèque, archive ses contributions, entre en relation avec d’autres lecteurs qui partagent ses centres d’intérêts (entres autres fonctionnalités…). C’est un site communautaire pour les lecteurs donc.

C’est aussi un outil de médiation de la lecture et des nouvelles pratiques de lecture, à la disposition des professionnels du livre (éditeurs, libraires, bibliothécaires…). Les potentialités du site sont importantes et souvent inexploitées. En tant qu’outil de médiation culturelle dans le domaine du livre par l’outil de prescription inédit qu’il propose : il permet la mise en valeur des fonds des éditeurs (de création de préférence…), le repérage et la valorisation du catalogue pour les bibliothécaires, et peut devenir un outil, de recherche et de lien avec le territoire pour les libraires, tout en relayant les événements & manifestations autour du livre.

Dans ce contexte on pourra dire que ZazieWeb est un réseau social francophone pour les amateurs de livres et les prescripteurs.

Le monde du livre expérimente en ce moment les prémisses de transformations importantes comme l’a connu l’industrie de la musique. (Re) apparaissent de nouveaux lecteurs de livres numériques comme Sony ou le Kindle de Amazon. Google poursuit son projet industriel de numérisation de livres, les auteurs se mettent à communiquer à travers les blogs ou des projets ciblés web… On observe ainsi toute une série de mutations propres au monde du livre et au numérique. Ces mutations technologiques s’accompagnent déjà de nouveaux usages concernant les pratiques de lectures : nomadisme, téléchargement, prêt, distribution, partage, échange, lecture/écriture web…

Il faudrait être capable d’accompagner/d’anticiper ces nouveaux usages par la mise en place d’interfaces technologiques et de gestion de contenus numériques, à la fois dans une nouvelle mise en forme de la médiation et anticiper la ré-organisation de la distribution. On observe ainsi comment les technologies sont des vecteurs de contenus et comment le design d’interface virtuel sur le net peut provoquer et accompagner du désir de lecture. (J’interviendrai d’ailleurs sur ce sujet le 22 janvier : Journée Fulbi – « Séduire en ligne » : le marketing des portails des bibliothèques et centres de documentation sur internet )

Or, aujourd’hui il se trouve que :
·    Les bibliothécaires recherchent un outil de médiation pour promouvoir
leur sélection, valoriser leur catalogue et répondre à la demande
d’information et d’orientation d’un nouveau public de plus en plus «
internet native »

·    Les institutions souhaitent des outils de diffusion et de médiation
adaptés aux nouveaux usages et capable de promouvoir les titres qu’ils
subventionnent, par exemple

·    Les libraires voudraient se faire connaître dans la qualité et
l’originalité de leur lieu
, sur un territoire donné et dans leur capacité
à promouvoir leurs fonds et l’édition de qualité

·    Les éditeurs cherchent à faire connaître leur catalogue

·    Les manifestations cherchent à promouvoir leur agenda

·    Les auteurs expérimentent sur d’autres supports et outil de diffusion

Tous ces acteurs produisent déjà énormément de contenus et effectuent un travail de médiation important et qualifié, mais diffus et non mutualisé, et pas forcément en lien avec les nouveaux publics. Ce travail « médiatique » sur l’internet demande en effet du temps et la mise en place de technologies appropriées.

A l’heure où le Web est largement investi par  le modèle libéral/viral des conglomérats industriels (Google, Amazon, FaceBook…) et leurs investissements marketing massif, le projet ZazieWeb — me semble t-il — peut proposer une alternative indépendante aux professionnels, objet d’intérêt des acteurs d’une politique du livre forte.

En optimisant son modèle technologique, le projet ZazieWeb aurait ainsi vocation à être travaillé – de l’intérieur – traversé par l’ensemble des professionnels de la « chaîne du livre » :
·    Outil de promotion des livres et contenus culturels pour les libraires, éditeurs et bibliothécaires
·    Réseau social à la disposition d’un projet de portail de vente des libraires indépendants
·    Mise en liens /réseau des individus/des communautés & des contenus
·    Expérimentation/confrontation entre la publication, l’édition & la technologie, l’outil, le média internet pour les auteurs
·    Mise en place de flux d’information thématiques

Pourquoi ?

Le projet Zazieweb existe depuis 11 ans sur l’internet culturel francophone et bénéficie d’une visibilité et d’une audience certaine. Il n’a pas d’équivalent en taille et qualité/quantité sur le web culturel francophone. Il a des équivalents anglo-saxons : Goodreads, Librarything et Shelfari

Quelques chiffres :
·    1 500 000 pages vues mensuelles
·    1 700 visiteurs uniques
·    18 944 membres (à ce jour)
·    17 163 inscrits à la newsletter (à ce jour)

Le public :
·    Les lecteurs amateurs
·    Les bibliothécaires
·    Les libraires indépendants
·    Les éditeurs
·    Les prescripteurs du livre
·    …

Parce que…
ZazieWeb, c’est une communauté de lecteurs, il semblerait opportun à l’heure où les médias, les prescripteurs traditionnels sont en perte de lectorat/de public, d’architecture…, d’interfacer ce public de e-lecteurs avec des prescripteurs traditionnels

ZazieWeb c’est déjà une notoriété, une marque sur le web, une technologie éprouvée, un lieu, une architecture, une interface… et une certaine expertise, un « machin » qui fonctionne, avec des vrais lecteurs, des usages, du contenu…

ZazieWeb peut apparaître comme un OVNI culturel & technologique, non, c’est une œuvre de bon sens et de service public, je crois…

C’est un acteur web et non institutionnel qui a su gagner la confiance, l’adhésion de son lectorat.

Au-delà de la technologie, ZazieWeb s’efforce de promouvoir la « longue traîne » des contenus… (promotion de la petite édition et des événements…)

Au delà ― toujours ― de la technologie, ce qui compte ce sont les contenus, les publics et la capacité d’avoir su construire/générer du lien entre eux, au risque sinon de vouloir faire exister à tout prix une technologie inhabitée…

S’il existe déjà des projets Web 2.0 et de réseaux sociaux autour de l’image ou du son, de la vidéo (Flickr, YouTube, DailyMotion…), il n’y a rien qui propose/travaille la mise en réseau social de ces contenus francophones… ZazieWeb peut, avec des moyens appropriés, développer des web services supplémentaires à partir de l’existant.

Construire ensemble LE « BookFace » francophone. On rêverait pour cela… JE rêve d’un IRCAM du texte numérique… !!! une sorte de workshop /atelier du livre et de l’écrit numérique.

Un lieu du livre et de l’écrit, pas seulement de la représentation mais du travail contemporain de l’auteur à l’œuvre ! et capable de proposer des ateliers concrets et des projets

Un lieu expérimental d’expérimentations et activiste.
Un lieu où le textuel à l’épreuve du web média serait prioritaire.

Un projet culturel et éditorial qui valorise la posture de l’amateur/du lecteur, la prescription de l’amateur & la qualifie, lui donne du sens et de la visibilité.

Les mots-clés :
·    E-Services
·    Information
·    Médiation
·    Sélection

Comment ?
ZazieWeb n’ a actuellement pas les moyens technologiques d’entrer dans une
logique de type « industrielle » qui voudrait que (par exemple…) :
·    Les lecteurs puissent constituer leur bibliothèques en ligne
·    Les éditeurs, référencer leur catalogue
·    Les institutionnels, référencer les titres aidés
·    Les bibliothécaires, promouvoir leur sélection dans d’autres
domaines que le livre
·    Les libraires, être référencés et pointés par un outil de
géo-localisation, promouvoir leur agenda

Il n’est pas ici le lieu d’entrer dans le descriptif du cahier des charges.

Ces développements et applicatifs technologiques sont assez précis, pas forcément compliqués, mais nécessaires…

Et parce qu’il devient vital de constituer une vraie équipe projet/développement et que je n’en ai pas les moyens. J’anime en effet ZazieWeb en solo et estime que Zazieweb est à 30% des e-services qui seraient à développer…

A votre disposition pour en discuter… sur le web ou ailleurs !

Isabelle Aveline – ZazieWeb.fr
aveline[arobase]zazieweb[point]fr (Pour lui écrire, remplacer par le bon caractère ce qui est en crochet carré).

_________________________________________________

Pour compléter son propos :

Une conférence sur Zazieweb à Lyon le 13 mai 2002.

Gallica 2 est arrivé !

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Gallica 2 est arrivé

 

gallica2.jpg


C’est la nouvelle version de la bibliothèque numérique de la BNF. Projet évolutif, le site Gallica 2 sera amené à s’enrichir au cours des mois. Durant cette période, vous pourrez retrouver le premier site Gallica .

Allez tester ce nouveau site qui est vraiment beaucoup plus ergonomique que son prédecesseur. En créant votre compte, vous pouvez conserver les livres que vous avez sélectionné dans votre espace personnel. Sur le document lui-même, vous pouvez laisser vos étiquettes (ou tags). La navigation est très rapide…

ecran-de-recherche-gallica2.jpg

A vous de jouer…

Silence

La grande misère des bibliothèques françaises par Françoise Benhamou sur RUE 89

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Il y a des choses intéressantes dans cet article de Françoise Benhamou de l’Université de Paris I et aussi dans les commentaires qui y sont associés… notamment sur les horaires d’ouverture… suite à l’intervention de la ministre de la culture et de la communication Christine Albanel sur la politique du livre (rapport d’Antoine Gallimard) au conseil des ministres du 14 novembre 2007. Mme Albanel prône une extension des horaires des bibliothèques publiques…

Certes…

Parmi les commentaires, parmi ceux qui ne sont pas anonymes voici celui de Tinhinane (Médiatrice scientifique) qui recentre le débat sur les attentes des usagers :

« Pour que les personnes qui fréquentent les bibliothèques soient satisfaites, il faut me semble-t-il que :

(1) ces établissements soient ouverts à des horaires compatibles avec leurs disponibilités.

(2) Qu’ils y trouvent rapidement ce qu’ils cherchent.

(3) Que les ressources mises à leur disposition soient de qualité.

(4) Que les ressources soient disponibles sur divers supports : numérique et autres.

(5) Que les conditions de consultation sont confortables.

(6) Que les lieux soient propres.

(7) Que les lieux soient sécurisés.

(8) Que la bibliothèque soit accessible, donc bien desservie par les transports en commun mais également accessible aux personnes à mobilité réduites, aux déficients visuels etc.

(10) Pour celles et ceux qui y passeront beaucoup de temps, qu’il y ait des espaces de décompression et de restauration à proximité.

(11) Qu’il y ait des accès aux ressources numériques avec les possibilités d’impression.

(12) Qu’il y ait des photocopieurs.

(13) Qu’il y ait des possibilités de consulter des ressources sonores et /ou des vidéos.

(14) Qu’il y ait des professionnels qui guident, orientent et accompagnent des recherches documentaires quelquefois imprécises.

(15) Que ces lieux culturels créent, provoquent, induisent d’heureuses rencontres avec un thème, un auteur,…

(16) Que les archives et documents rares, précieux soient bien protégés mais disponibles. Etc…  »

Cela implique un certain nombre de moyens financiers et humains à mettre en oeuvre… et un maintien d’un professionnalisme affirmé à l’heure d’une remise en cause de la formation.

Silence

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Rappel : le rapport de Sophie Barluet (juin 2007) : pour que vive la politique du livre (rapport 2010)

Jubilation 1 : Chez Leprest

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Ne manquez surtout pas le disque hommage à Allain Leprest : l’horloger des mots…

Ce billet pour vous le faire connaitre  :

EPK_CHEZ_LEPREST_FINAL
envoyé par jmvignau

Savoir plein de choses sur lui, allez sur ce site ici.

Et, surtout s’il passe près de chez vous, ne ratez pas l’occasion d’aller l’écouter. Cela vaut le détour…

Ma chanson préférée : ton cul est rond (reprise sur ce disque par Jehan mais à écouter sur le disque original…

Silence

Lire des bandes dessinées sur des « liseuses »…

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Jessie Bi est critique de bande dessinée sur le site Du9, l’autre bande dessinée.

Du9 parle, amis bibliothécaires, de bandes dessinées qui échappent souvent à la lumière voire au soleil de la critique pour faire un mauvais jeu de mot…

 

Il vient de publier un billet synthétique sur les livres électroniques (ebooks, kindle…) qui mérite votre attention : liseuses et bandes dessinées.

 

Sur le terme LISEUSE, il précise dans sa note numéro six :  » Aucun terme n’est arrêté pour l’instant en ce qui concerne ces objets. Amazon aurait communiqué sur celui de « Liseuse » que je trouve intéressant, puisque ces objets sont des moyens de lire des livres qui ont cette particularité d’être numérisés. Ils ne sont pas des livres donc, mais bien plutôt une bibliothèque portative. Livre électronique (« ebook ») est donc impropre de ce point de vue. On parle aussi de livrel, de baladolivre, de lyber, de tablettes de lectures, etc.« 

Quel sera le mot choisi par l’usage ?

Silence

Zeina Abirached : sensible, graphique… la naissance d’une auteure de bande dessinée…

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1984. Beyrouth. La guerre, dehors. Civile, la guerre. Mais c’est toujours une guerre. Les bombes qui survolent les immeubles. S’écrasent un peu plus loin. La peur, donc. Car, c’est ce qui est ressenti qui est le plus important quand on lit la nouvelle bande dessinée publiée par Zeina Abirached : Mourir partir revenir, le jeu des hirondelles (Editions Cambourakis, créées à Paris en mars 2006).

Dans cette histoire, Zeina Abirached montre magnifiquement une chose : le quotidien.

Le quotidien de familles parquées chacune dans une entrée d’appartement, endroit qui parait le plus sûr. Parfois, ces familles se retrouvent, s’inquiètent ensemble d’un parent sorti dehors, sous la menace d’un sniper… Zeina parle de la vie, malgré tout. De tranches de vies. La vie, mode d’emploi. Sans jamais aucune images violentes. Le choix d’ un graphisme symbolique en noir et blanc évoque plutôt des souvenirs imprégnés dans le cerveau de la narratrice. Trois ans à l’époque des faits… Attachant les personnages comme celui d’Ernest, frère d’un jumeau tué par un tireur embusqué, ancien professeur de français et qui vient déclamer la tirade de Cyrano de Bergerac pour distraire les enfants.

« En avril dernier, sur le site de l’INA, qui venait de mettre ses archives en ligne, je suis tombée sur un reportage sur Beyrouth en 1984. Les journalistes interviewaient les habitants d’une rue située sur la ligne de démarcation. Bloquée à cause des bombardements dans l’entrée de son appartement – l’entrée était souvent la pièce la plus sûre car la moins exposée –, une femme au regard angoissé dit une phrase qui m’a donné la chair de poule. Cette femme, c’était ma grand-mère. J’étais à Paris et tout d’un coup, sur l’écran de mon ordinateur, ma grand-mère faisait irruption et m’offrait un bout de notre mémoire. Ça m’a bouleversée, je me suis dit que c’était peut-être le moment d’écrire enfin le récit qui me travaillait depuis un moment déjà.
“Je pense, qu’on est quand même, peut-être, plus ou moins, en sécurité ici”
C’est la phrase qu’a dit ma grand-mère en 1984.
 »

(Extrait du site des éditions Cambourakis)

Souvent, les artistes n’aiment pas les comparaisons mais dans le travail de Zeina Abirached on ne peut pas s’empêcher de penser à des filiations importantes à des degrés divers. Celles de David B., de Stéphane Blanquet, de Will Eisner ou de Marjane Satrapi.

Voir les extraits de planches ici.

 

Deux autres livres de Zeina ont également été publiés aux éditions Cambourakis :

Catharsis : Beyrouth, éd. Cambourakis, 2006 : un livre au format des pattes de mouche de l’Association. Vous pouvez le visionnez sur le site de l’atelier de recherche ALBA.

38, rue Youssef Semaani, éd. Cambourakis, 2006 : un livre-objet où l’on retrouve certains personnages et l’immeuble du jeu des hirondelles .

Elle se confie ici et sur la genèse de ces deux livres.

Enfin, elle a réalisé lors de ses études à l’ENSAD en 2006 un court dessin animé (3’00) nommé Mouton.

La manifestation annuelle Les Belles étrangères, en novembre 2007 était consacré aux rencontres de 12 écrivains libanais dont Zeina Abirached.

Courrez vite chez votre libraire indépendant préféré (s’il en reste un près de chez vous) ou rendez-vous sur le site des éditions Cambourakis. (voir le site car le programme des prochaines sorties est alléchant – cliquez notamment sur le site de l’auteur Jason Shiga, mais assurément j’en reparlerai…)

Silence.

[Voilà c’était mon premier billet sur une de mes passions : la bande dessinée. A suivre : une de mes dernières lectures, Le roi des Bourdons de David de Thuin, un auteur auto-édité. Etonnant, vu la qualité de son travail !]

GRAND FRERE, FACEBOOK sur nonfiction.fr

Publié le Mis à jour le

Voici un complément pour mon billet évolutif sur GRAND FRERE.

Le dossier de la semaine du site non-fiction.fr : comprendre Facebook et l’internet social.

Certains biblioblogueurs quittent Facebook et expliquent pourquoi. (sur le blog de Nicolas Morin)

à suivre… mes commentaires…

Silence

Veosearch : un multimoteur de recherche solidaire… Qu’est-ce qui dit ? Solitaire ?

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Comment recherchez vous de l’information sur Internet ?

(5 questions et une solution)

Utilisez-vous Google ? Oui, presque tous le temps…

Utilisez-vous Yahoo ? Oui, j’ai moins de 15 ans (Je plaisante, je n’ai aucune statistiques sur Yahoo… me frappez pas, si vous avez plus de 15 ans…)

Utilisez-vous Exalead ? ...euh… Qui ça ?

Utilisez-vous Ask ? Ask a librarian ?

No comments…

Dernière question :

Avez-vous râlé, maudit, détesté ce Google, américain en plus, peut-être précuseur du Grand Frère qui arrive à grand pas (Big Brother pour les anglophones) ? Ne trichez pas…

Si avez pensé Oui, vous n’avez plus d’excuses : vous êtes devant la réponse à votre dilemme.

 

Veosearch

C’est donc un multimoteur de recherche solidaire. Multimoteur car il fédère les résultats des quatre moteurs cités précédemment. Recherche solidaire (c’est le concept de notre époque, ne passez pas à côté) car à chacune de vos recherches, vous générez quelques centimes qui seront reversés à la cause humanitaire ou de développement durable que vous choisissez dans une liste.

 

Les deux fondateurs sont jeunes, beaux, titulaires de beaux diplômes, adeptes de nature et d’écologie. Ils sont de leur époque et donc naïfs, me direz-vous ! Et bien non, ils ont créé une entreprise (faut quand même le faire !) et plutôt que d’être des méchantes icônes du Medef, ils ont créé ce multimoteur. Je trouve leur idée très concrète finalement. Et pourtant je suis un sceptique de naissance. Enfin, bon, bref, je ne vais pas vous raconter ma vie…

Testez ce site , les recherches (web/image/Video/blog/Wikipedia) que vous obtenez, visualisez leur blog pour choisir la ou les associations que vous voulez aider…

D’après le site Abondance, Veosearch vient d’investir 675 000 euros pour son développement. Lancé en Octobre 2007, il aurait reversé 3 600 euros sur les 2.4 millions de recherche effectuées par 60 000 visiteurs. C’est un début…

 

veosearch-au-7-decembre.jpg

Allez, je vais dans Outils, choisir ma page d’accueil, je tape : http://www… ça y est, c’est fait…

Pour paraphraser Qu’est-ce qu’elle dit Zazie ? une émission culturelle défunte ( donc intelligente… j’ai un peu l’humeur assassine ce soir) :

Mais tout cela ce n’est pas de la littérature !

Je sais cela n’a rien à voir avec le sujet de ce billet… mais qu’est-ce que je regrette cette émission, décalée, impertinente, curieuse, découvreuse… Pas vous ?

Silence