Quatre producteurs de Jazz de France Musique licenciés ou Alain Gerber versus Guy Roux !

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Je relaie ici l’information sur le licenciement de quatre producteurs mythiques de deux radios uniques dans le monde (France Musique et France Culture) qui ont pendant des années réalisés des émissions pour nous faire partager et découvrir le jazz. On n’entendra donc plus la voix d’Alain Gerber ni ses merveilleuses histoires de jazz ; ni celles de Philippe Carles, de Jean Delmas et de Claude Carrière.

On avait autorisé il y a quelques temps un entraineur de football à continuer à exercer malgré son âge avancé en reconnaissant ces compétences. Cela avait d’ailleurs été validé par la plus haute autorité de l’état. La question : pourquoi se priver de l’intelligence, du savoir ou du bonheur distillés par ces quatre médiateurs ?

Un constat : en France, on a donc peur de l’intelligence et de la connaissance. On avait limité par le passé la diffusion de la radio FIP. France Inter est devenue aujourd’hui une radio aseptisée où rien ne dépasse jamais (Cela n’engage que moi !). On a viré jadis le merveilleux et si fin journaliste Bernard Rapp ou cette émission littéraire magnifique et décalée (Qu’est qu’elle dit Zazie ?). On vient de supprimer celle de Frédéric Ferney… Excusez-moi, ce n’est toujours pas passé…

Quel est le problème aujourd’hui ? Une question d’âge ?

A qui le tour ? Les mots de minuit ? Métropolis ? Arte ? Tracks ? Liste non exhaustive…

Que faire ?

Voici le message paru sur la liste Discothècaires.fr avec la pétition à récupérer et à envoyer :

Rappel des faits : il y a deux semaines, et sans que rien ne l’ait laissé présager, Philippe Carles, Claude Carrière, Jean Delmas et Alain Gerber ont été avisés par lettre recommandée que leurs contrats à France Musique (et également France Culture pour Alain Gerber) ne seraient pas renouvelés à la rentrée. Motif évoqué par le nouveau directeur de France Musique, Marc-Olivier Dupin : la limite d’âge de 65 ans, qui ne figure pourtant ni dans leurs contrats ni dans les conventions des producteurs à Radio France. Cette décision reflète à l’évidence la politique de rajeunissement initiée par Jean-Paul Cluzel, le PDG de Radio-France, et touche tout aussi abruptement les producteurs d’autres chaînes dans la même tranche d’âge, notamment sur France Inter, Jean-Pierre Coffe, et aux dernières nouvelles Jean-Louis Foulquier.

L’inquiétude ne vient donc pas seulement du fait que France Musique décide de licencier quatre personnalités qui depuis tant d¹années se sont mobilisées pour la cause du jazz, mais d’une interrogation sur ce que sera la place de cette musique dans la nouvelle grille de France Musique, et également des autres chaînes -car pour le moment rien ne filtre sur les noms des nouveaux producteurs à même de prendre le relais de Carles, Carrière, Delmas et Gerber – on ne peut qu’espérer qu’ils auront autant de culture et de talent !

Le propos de la pétition jointe n’est malheureusement plus d’œuvrer pour le retour de ces quatre producteurs. Pour ce qui les concerne, la décision est prise et semble irrémédiable. Mais plutôt d’organiser une mobilisation très rapide de la profession dans son ensemble, pour garantir la pérennité de la place du jazz sur France Musique, et faire savoir aux responsables de cette décision que le milieu dans son ensemble continuera de rester vigilant, et exigeant quant à la qualité des nouvelles émissions qui prendront le relais à la rentrée.

Il faut aller très vite pour que la pétition jointe parvienne à ses destinataires au moment où certaines décisions sont encore en train de se prendre, soit au plus tard en début de semaine prochaine. Nous n’avons guère le temps de mettre en place une procédure classique de signature sur internet. Il serait donc extrêmement précieux de pouvoir nous appuyer sur quelques relais au sein des différents réseaux, qui peuvent en un minimum de temps recueillir le plus possible de signatures de leurs adhérents. Tous les regroupements de signatures nous faciliteront les choses :

-pour les réseaux, les signatures de vos adhérents

-pour les musiciens, les signatures des musiciens des orchestres dont vous faites partie

-pour les enseignants, les signatures de vos élèves ou d’autres professeurs,

-pour les agents, les signatures des musiciens que vous représentez, etc.

Merci à tous ceux qui se proposent de servir de relais de m’en informer à l’adresse suivante :

.

initiales@martinepalme.com

.

Toutes les signatures isolées sont naturellement bienvenues -indiquez en sujet :

Pétition France Musique, et confirmez OK je signe à l¹adresse mail ci-dessus, en précisant nom, prénom, et profession.

Merci d’avance, bien cordialement

Martine Palmé

LA PETITION :

A l’attention de :

Monsieur Jean-Paul CLUZEL
Président Directeur Général de Radio France

Monsieur Marc-Olivier DUPIN
Directeur de France Musique

Monsieur Marc VOINCHET
Directeur adjoint de France Musique chargé des programmes et de l’antenne

Monsieur Olivier MOREL-MAROGER
Directeur adjoint de France Musique chargé de la production et du développement

Messieurs,

Nous apprenons à regret que quatre personnalités majeures du jazz à France Musique, Philippe Carles, Claude Carrière, Jean Delmas et Alain Gerber, ayant atteint la limite d’âge de 65 ans, ne seront pas reconduites dans leurs fonctions à la rentrée prochaine.

N’étaient les circonstances, le caractère paradoxal d¹une telle décision, prise par un service public alors même que le discours officiel du gouvernement insiste sur le prolongement du temps de travail et l’urgence de maintenir en activité les seniors prêterait plutôt à sourire –surtout lorsqu’on connaît la verdeur des intéressés. On peut épiloguer longuement sur la pertinence d’une limite d’âge dans ce secteur, où tant d’exemples -à commencer par celui des musiciens eux-mêmes – attestent que les années passant ne font qu’enrichir le savoir, et aiguiser l’exigence des parcours de chacun. Et en particulier celui des producteurs concernés par cette décision, inséparable de l’impact de leurs émissions auprès de nombreux auditeurs, que nous avons eu maintes occasions de vérifier, notamment en termes de curiosité pour le spectacle vivant.

Le monde du jazz a trop besoin d’hommes de culture pour ne pas s’inquiéter vivement de voir une chaîne comme France Musique se départir soudain d’une grande partie de ses meilleurs talents, qui se sont consacrés depuis tant d’années à rendre compte avec passion de la vivacité de cette musique, de son histoire et de son actualité.

Nous imaginons bien que pareille décision n’a pas été prise sans qu’un véritable relais avec des producteurs à même de succéder aux intéressés, dans une égale exigence de qualité, n’ait été préalablement envisagé. Plus que jamais, il nous paraît en effet essentiel que la place que France Musique en particulier et Radio France en général réservent à ces esthétiques puisse être préservée -en considération notamment des nouveaux publics que cette musique ne cesse de toucher, comme en atteste la fréquentation croissante de nombreux concerts et festivals.

Le service public n’est pas un vain mot. Et France Musique reste dans ce sens, tant pour les musiciens ou les professionnels que pour de nombreux auditeurs, bien au delà des seules frontières de l’hexagone, un espace essentiel de culture et de découverte à même de participer avec ambition de cette évolution permanente.

Nous espérons que les signatures ci-dessous vous permettront de mesurer combien il importe aux différents acteurs du jazz qu’ un tel espace puisse continuer d’exister, et vous remercions par avance de votre vigilance dans ce sens.

Dans cette attente, veuillez agréer, Messieurs, nos salutations distinguées.

PS : Beaucoup d’entre nous ayant eu l’occasion d’apprécier ces producteurs non seulement pour leurs compétences, mais aussi pour leurs qualités humaines, vous nous permettrez, accessoirement, de remarquer que le départ d’André Francis, à 72 ans, avait fait l’objet d’autres égards, et d’un beau concert réunissant musiciens et professionnels au studio 104.

Après tant d’années de bons et loyaux services, celui de Philippe Carles, Claude Carrière, Jean Delmas et Alain Gerber semble étrangement s’orchestrer dans le plus grand silence, comme par la petite porte. Tout ce dont nous leur sommes redevables nous semblerait mériter un peu plus d’élégance – mais peut-être est-ce devenu une denrée trop luxueuse en cette période de restrictions généralisées ?

Nom-Prénom :

Profession :

Ville

 

Silence… 

29 réflexions au sujet de « Quatre producteurs de Jazz de France Musique licenciés ou Alain Gerber versus Guy Roux ! »

    willy a dit:
    mercredi 2 juillet 2008 à 12:25

    Quelle affreuse nouvelle ! je fais suivre la petition.
    Je te rejoins complètement sur France Inter.
    Michel Roland postait aussi sur twitter le programme récent d’à voix nues sur France Culture. Je ne peux pas me passer de radio mais je vais bientôt n’avoir rien d’autre à faire que regarder mon tuner…

    cordier pierre a dit:
    jeudi 3 juillet 2008 à 5:00

    Culturellement, la France ne connait plus l’accélérateur, elle n’utilise plus que le frein.

    Lejeal Frédéric a dit:
    vendredi 4 juillet 2008 à 6:57

    UNe déciion scandaleuse, honteuse, indigne. Alain Gerber, non content d’être un grand critique est aussi un écrivain. Depuis quand les écrivains doivent prendre leur retraite. Et les jazzmen, faut-il qu’ils arrêtent la scène à 65 ans? Pauvre Hank Jones…Pauvre Roy Haynes, que pourraient bien ils faire en France? Un pays de désavenir, vraiment.

    Ornoto.be a dit:
    dimanche 6 juillet 2008 à 2:34

    On peut organiser une pétition gratuitement à cette adresse http://www.lapetition.be/create_account.php

    Qui se dévouerait pour la lancer, je manque de temps ?

    Larochette a dit:
    vendredi 11 juillet 2008 à 4:13

    Où va-t-on ?
    Dans le nulle part culturel.
    S’agit-il d’un avatard supplémentaire du réformisme sarkozien, ou du zèle de quelques hauts fonctionnaires, ou les deux… Toujours est-il que ces décisions et la disparition du relai satellitaire de radio France plonge une minorité de gens dans la peine.
    Cette insulte permanente à l’intelligence du coeur et de la tête montre s’il en était besoin que la bête immonde continue de bien vivre aux dépends des honnêtes femmes et hommes. Il faudrait donc prendre les armes pour terrasser le dragon. Je ne le ferai pas. On ne triomphe jamais des imbéciles.

    michel a dit:
    jeudi 17 juillet 2008 à 1:46

    effectivement un vieux qui passe de la musique vivante, c’est quand même mieux qu’un jeune qui passe de la musique morte.
    Dans la foulée ils devraient profiter de l’occasion pour virer tout ce que les bacs à disques de FM et FC comptent de compositeurs et d’interprètes morts ou over the limit. Et dans le classique vu le vide que ça ferait on pourrait enfin écouter Dorothée!

    pagnoux michèle a dit:
    mardi 12 août 2008 à 1:33

    Quelle indignation, que de regrets devant une telle injustice ! Depuis de nombreuses années, ce bonheur d’écouter Alain à 18 heures !rendez-vous unique, qui va tant me manquer ; j’ai beaucoup appris du jazz et j’aimais écouter la voix d’Alain G, je me sens triste, car j’adore cette musique de jazz, un peu délaissée sur les ondes ; il faut réagir, il faut qu’il revienne….

    COLINET a dit:
    jeudi 14 août 2008 à 4:54

    Comment allez-vous nous faire aimer le free que nous n’aimons pas ? L’industrie du disque fait faillite, ce n’est pas la faute aux téléchargements, mais aux minables production que vous voulez nous vendre à prix d’or.
    Comment allez-vous nous obliger à acheter votre MERDE.
    Continuez.

    ALESSANDRA a dit:
    jeudi 14 août 2008 à 4:54

    j’étouffe d’indignation et de déception. Alain GERBER
    m’a tellement fait connaître et aimer le jazz. J’en suis arrivée à contaminer tous mes amis. Nous sommes assidus au jazz-club et parfois encore présents à Vienne. Est-ce qu’il faut combattre cette promotion du jazz? Le jazz est un des fleurons de la culture du 20ème siecle. Le sevrage va être très très dur…quelle ineptie. Rappelez vite Alain GERBER!!!

    collectif 227 a dit:
    lundi 25 août 2008 à 11:24

    la machine à broyer la culture vivante continue son cheminde désolation ou tout doit etre homogene.couper les tetes des vrais talents.
    l’indignation est à son comble quand à la manière dont france culture perd son ame et sa mission première.
    le collectif 227 un groupe de medecins et chercheurs demandent à la pseudo direction irresponsable de radiofrance degarder ALAIN GERBER et ses émissions qui est vital pour les auditeurs de radiofrance.

    fridrici a dit:
    mercredi 27 août 2008 à 12:47

    un peu d’intelligence qui nous quitte.
    p.s; : Quand l’animateur jazz de france-inter aura-t-il 65 ans ?

    Gaston Vitte a dit:
    jeudi 4 septembre 2008 à 2:57

    Quelle déception de rentrée !
    Qui est responsable de cette décision absurde ?
    Nous n’osons penser qu’il s’agit d’une inflexion de la politique de la culture ; Fr.inter, Fr.culture, Fr.musique, représentaient jusqu’à maintenant une zone préservée d’un trop grand libéralisme. Qui fera une émission équivalente ? Pourquoi arrêter des gens de cette qualité de s’exprimer -il s’agit de création artistique- Les gens qui dirigent France Musique aiment-t-ils la musique ? c’est un vrai scandale.

    Jehan jean-yves a dit:
    lundi 8 septembre 2008 à 4:28

    Par les temps qui courent il semblerait qu’il vaut mieux être bling-bling que swing-swing , tsoin tsoin !

    collectif 227 a dit:
    mardi 9 septembre 2008 à 8:40

    franchement,je comprends plus rien! france culture doit une explication à ses auditeurs;les meilleurs s ‘en vont, france culture le confirme.
    cher collectif 227,
    continuez à soigner et à faire de la recherche,l’humanité à besoin de vous ,ALAIN GERBER reviendra

    akkoub a dit:
    mardi 9 septembre 2008 à 9:10

    dehors les derniers artistes du paysage culturel
    qui signifie l’abondon de de l’excellence au profit de la mediocratie generalisée.
    il nous faut constater la mise à mort de la culture in live et de ses heritages.
    nous demandons quelle procedure a aboutie à ce jeu de massacre orchestré par la direction et de ses acolytes de la maison de radiofrance

    Guibert a dit:
    vendredi 19 septembre 2008 à 12:55

    et Gilles Cantagrel ? est-ce pour la même raison (71 ans…)

    CAROLINE a dit:
    mardi 7 octobre 2008 à 6:31

    C’EST EN GRANDE PARTIE A MONSIEUR GERBER QUE JE TIENS MON AMOUR DU JAZZ .SA VOIX ET SON STYLE DE CONTEUR INIMITABLE ETAIENT UN PLAISIR DE CHAQUE FIN DE JOURNEE.
    FRANCHEMENT,VOUS CHERCHEZ QUOI MONSIEUR LE DIRECTEUR:LE JEUNISME A TOUT PRIX ? LE TALENT N’A QUE FAIRE DE L’AGE …ET JE NE VOUS SOUHAITE PAS DE VIVRE CE QUE VOUS INFLIGEZ AUX AUTRES .

    bastien a dit:
    mercredi 31 décembre 2008 à 5:28

    Le pouvoir dans les mains de personnes orgueilleuses et envieuses
    nuira toujours gravement

    Deblaine Dominique a dit:
    samedi 10 janvier 2009 à 3:05

    Jeunisme à tout prix! Comment faire dans ce monde qui oublien ses talents?
    J’apprends la nouvelle un peu tard (cette année, j’étais souvent en déplacement professionnel hors de la France), mais je signe la pétition, car je considère qu’il y a des décisons révoltantes.
    En tout cas j’espère que la direction reviendra sur sa décision et dans le cas contraires, j’espère que nos 4 producteurs trouveront d’autre antennes pour nous faire découvrir, grâce à leur talent, d’autres artistes.

    aline budin a dit:
    samedi 31 janvier 2009 à 4:46

    Ouf, il est pas mort ! (Alain Gerber bien sur, les autres je ne vois même pas qui c’est, comme il toussait beaucoup à la fin j’étais un peu inquiète) C’est invraisemblable de s’être débarrassé du meilleur -et de loin- des… des… j’ai pas le mot -journaliste, animateur?- C’est simple je n’écoute plus France Musique. Son jazz-parlé, ses impros délirantes et proustiennes,sa liberté mais enfin comment peut-on décider de s’en priver ?

    jean-paul frandon a dit:
    vendredi 20 février 2009 à 6:46

    Quel scandal!depuis q’alain Gerber n’est plus la à 18 heure je bous et peste contre ces soit-disants responsables briseurs de talents Alain reviens nous vite

    LESAGE J.-M. et B. a dit:
    lundi 2 mars 2009 à 5:48

    Les amateurs, les passionnés de Jazz ainsi que les musiciens eux-mêmes d’hier et d’aujourd’hui ont perdu leur ambassadeur: Alain Gerber.
    Comment des radios culturelles comme France Musique ou France culture osent t-elles imposer le silence à A.Gerber?
    Faut-il rappeler à Radio France que le Jazz est la plus grande révolution musicale – voire artistique – qu’a connue le XXème siècle?
    B. et J.-M. Lesage

    PERRIN Thierry a dit:
    lundi 2 mars 2009 à 7:28

    Nous,les fidèles de Gerber, nous arriverons toujours à nous consoler de cette mise d’office à la retraite : il nous restera ses écrits (et quels écrits!)etle souvenir d’un grand « allumeur de Jazz »,cette musique-phare du XX° siècle ;
    mais France-Musique et France-Culture, mes amis, pourront-elles jamais combler ce trou,désormais béant et silencieux… comme leur propre tombe ?

    Guhur Philippe a dit:
    jeudi 5 mars 2009 à 6:22

    Depuis six mois environ, je me posais des questions sur la santé d’Alain Gerber. Je suis enfin rassuré, il n’a été victime que des imbéciles. Le problème majeur que cela pose est de leur prolifération. Je n’épiloguerai pas sur les multiples talents de cette personne que j’écoutais chaque jour et que je lis avec assiduité. Je me contenterai de poser une question subsidiaire : quel est l’âge du crétin qui a pris cette décision afin de savoir quand nous en serons débarrassés.

    Rosine DAEMS a dit:
    dimanche 15 mars 2009 à 2:26

    Rendez-nous nos soirées merveilleuses avec Alain GERBER

    Rifflart Marc Louis a dit:
    mercredi 22 avril 2009 à 7:51

    Mélomane, audiophile, une seule fréquence affichée sur mes tuners; celle de france musique.Aprés un séjour a l’étranger j’étais inquiet de ne plus entendre cette voix hors du commun. Enfin ce matin rassuré de savoir Monsieur Alain Gerber toujours parmis nous.
    La chaine la remercié et bien moi je vais la remercier en affichant une autre fréquence.

    Patricia WILLIAMS a dit:
    mardi 9 juin 2009 à 5:50

    C’est avec l’horreur que j’apprends, c’était hier, ce qui s’est passé à Alain Gerber tant aimé. Je n’étais pas au courant de toute cette imbécillité quand à la rentrée 2008 j’ai allumé ma radio à l’heure habituelle savourant d’avance la voix douce du monsieur qui pendant 20 années m’avait montré toutes les merveilles du jazz. J’étais ignoré pourquoi il n’était pas là.
    Imaginez! J’ai même prôné les vertus de France Musique pendant des années à mon frère, lui-même trompettiste du jazz du longue date, disant que en France on est chanceux puisque ici les français accorde son endroit légitime du jazz comme musique classique, à la différence de la façon en Angleterre si snobe.
    Mais je me suis trompé, et ils nous ont tous trompé, les soi-disant seigneurs de Radio France.
    J’ai perdu mon mari, qui est décédé il y a un an, mais hier où j’ai découvert le sort d’Alain Gerber, c’est le chagrin comme c’était hier, le chagrin et la colère parce que les nouvelles semblaient comme une claque à la figure, tellement mon mari et moi avons partagé des heures heureux entre 18.00 et 19.00 écoutant Le Jazz et Un Roman.
    Vraiment je suis d’accord avec tous les commentaires ci-dessus, et je partage les sentiments de Caroline exactement. Ah, si tous les monsieurs qui étaient de Radio France pourraient commencer leur propre radio…
    Je vais signer la pétition, j’éspère c’est toujours active.

    ALBORG a dit:
    samedi 27 juin 2009 à 9:55

    Cette décision de « liquider » le génial et atypique Alain Gerber du paysage hautement « correct » de Radio-France relève en effet (comme l’a dit quelqu’un) d’une forme de CRETINISME.Et mon petit doigt me dit que cela pourrait bien être lié à la sevilité de fonctionnaires zélés voulant à tout prix anticiper sur les caprices supposés du Prince! Attitude lâche et parfaitement débile qui ne mérite que le mépris… Ici en Belgique, nous avons aussi quelques producteurs d’émissions de jazz de talent, mais personne n’est arrivé ou n’arrivera jamais à la cheville d’un Gerber! Qui aura jamais à la fois un tel verbe, une telle passion,et un tel discernement doublé d’un tel éclectisme ?? (Du Blues des origines à F.Sinatra en passant par M.Davis et la West Coast, il fallait vraiment le faire,non ??) Peut-être est-ce tout simplement cette « folle » liberté totalement assumée en toute tranquilité qui a fini par déranger le troupeau des technocrates… !
    J’ajoute en guise de post-scriptum que j’aimais également d’autres animateurs tous extrêmement compétents et doués comme Claude Carrière, Yvan Amar, Gérard Tourtrolle,… etc! Tous disparus ! Ce « Comité de Salut public » imbécile qui semble à présent régner sur la Noble Maison n’aura pas envoyé qu’un individu, fût-il génial, à la charette !!! Et où pourront nous entendre les spirituels complices d’Alain appelés Chautemps et Paczinsky ? ?
    … et je voudrais pour terminer cette sinistre nécrologie culturelle rappeler à tous le nom injustement oublié de Jean-Christophe Averty – et tant pis si ce n’est pas vraiment le même registre: il aura eu le triste privilège d’être le premier à être jeté sans ménagement dehors voila maintenant plus d’un an…

    Que faire devant une telle médiocrité agressive et conquérante ?
    – Ma réponse à moi sera de revenir à l’écoute de la radio Belge, et de réécouter les quelques cassettes de « Gerber & cie » que j’ai eu la bonne idée d’enregistrer et conserver!

    alexandre a dit:
    jeudi 8 avril 2010 à 11:46

    je suis une petite marchande de fruits qui s’arrete de maison en maison de village en village et après un deuil j’ai été longtemps avant de réécouter la radio j’ecoutais france inter mais de 18h à19h je mettais alain gerber c’etait un enchantement un moment privilegie une evasion et une elevation enfin pas assez de mots pour dire le bonheur qu’il me procurait
    et puis il y a qq jours je remets france musique pour écouter alain gerber et il n’était pas au rendez vous que se passe t il il n’est pas là il a peut etre changé d’heure de passage alors je regarde sur internet et j’apprends qu’il est licencié. je me suis meme méprise sur le sens du mot licencié tellement çà paraissait impensable

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